jeudi 16 mai 2013

Vous êtes plutôt ramen ou sushis?



Comme voyager passe aussi par l'assiette, on a essayé de goûter à un maximum de choses (enfin seulement s'il n'y avait pas trop de gras, de peau, d'os et d'arrêtes... mais j'vous jure qu'on a essayé ;-)

Et on s'est rendu compte qu'en France, on avait plein d'idées reçues sur la nourriture japonaise :

1- Non, manger au Japon ne coute pas forcément cher
Nos fidèles guides de voyage (on a pris le Lonely et le Routard, comme ça pas de jaloux) nous ont appris que le Japon était le premier pays où l'on prenait ses repas à l'extérieur. On trouve des stands et des p'tits resto rapides à tous les coins de rue. Dans certains, il faut choisir son menu dans une sorte de distributeur automatique : vous appuyez sur la photo du menu que vous voulez, payez et recevez un ticket que vous portez au comptoir. Cinq minutes plus tard, vous allez chercher votre plat. Pas de sandwich ni hamburger, ici quand on parle de restauration rapide, on parle très souvent de ramen (soupe de nouilles avec des légumes, de la viande, des algues...). C'est souvent assez bon et ça cale bien.


 


2- On ne mange pas que des sushis
Et le plus souvent, on a mangé des sashimis plutôt que des sushis. Il y a une immense variété de plats à base de nouilles dans des bouillons, de soba (nouilles de sarrasin) sautées ou froides, de tofu (oh yeah), de tempura de légumes, de yakitoris (les brochettes), d'okonomyaki (les fameuses crêpes-omelettes cuites au grill) et j'oublie des centaines de choses...




3- Au Japon, le poisson c'est bon
Parce que pour une fille qui ne mange jamais de poisson, je trouve que j'ai quand même mangé un paquet de trucs qui venaient de la mer : les petites crevettes entières grillées (avec la tête et tout), les sashimis, les flocons de bonite qui frétillent sur les plats (bon, ça je les ai pas mangés), et d'autres poissons dont je ne connais pas le nom.



4- Côté dessert, si vous n'aimez pas les haricots, vous êtes foutus
Je suis une vraie gourmande de desserts mais là, j'avoue avoir été vite blasée. D'ailleurs, les petites choses sucrées ne sont pas vraiment des desserts mais plutôt des douceurs poétiques (car toujours bien présentées) qu'on mange lors de certaines occasions. La plupart sont faites à base de pâte de riz à la texture un peu collante et de haricots rouges azuki. On a également trouvé des gâteaux à base de gaufrettes (fourrées aux haricots), des soupes de haricots rouge avec des boules de pate de riz chaude à l'intérieur et de jolies sortes de gaufres en forme de poisson ou brioches panda (fourrées...aux haricots).





5- Au Japon, impossible de mourir de faim
Il y a des restaurants absolument partout, pour tous les budgets. Ca devient même parfois folklorique : lorsqu'on est allé à Nara, j'avais l'image d'une ville ancienne, sacrée, avec les temples et tout ça... Et lorsqu'on arrive près des premiers temples, on doit remonter une rue sortie d'une fête foraine avec des stands de petites choses à manger de chaque côté. Et on les retrouve entre les temples (au cas où). Bref, la nourriture est omniprésente, on peut manger à n'importe quelle heure.
Et il y a toujours des combini, ces supérettes ouvertes tout le temps (comme les Family mart) où vous trouvez des brioches fourrées à la viandes chaudes (à côté de la caisse) ou des onigiris délicieux (petits triangle de riz fourrés ou aromatisés)



Edit : mon barbu me dit qu'il faudrait terminer par une conclusion.. Elle est toute trouvée, si vous avez un livre de cuisine japonaise bien fait à me conseiller, je suis preneuse!

3 commentaires:

  1. Côté livre je te conseille "izakaya" de Laure Kié. D'ailleurs avez-vous pris le temps de tester un izakaya ? Un peu bruyant mais la nourriture y est délicieuse.
    Je suis du genre à essayer toutes les nourritures japonaises et à la grosse surprise de mon namoureux, je l'ai trainé dans une chaîne de hamburger local (Moss Burger et Lucky Pierrot à Hakodate), j'ai testé tous les trucs bizarres qui s'achète en combini : du toast à l'oeuf, au biscuit koala-chocolat en passant par les tortilla au spaghetti et les pudding au café. Pour moi cela fait aussi partie de la culture locale, celle dont personne ne parle, que les locaux pensent être étrangères (on m'a présenté le curry japonais comme une spécialité franco-britannique) mais qu'on ne trouve nul par ailleurs.

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    1. Merci pour l'info! On n'a pas goûté aux hamburgers locaux, on aurait dû! C'est vrai que les combini regorgent de choses à goûter.

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